Pauline Klein est née dans une tulipe, a grandi dans un porridge, fait sa crise d’adolescence à dos de chameau et atterri temporairement sur le pavé parisien, où la scène lui a dit « viens ! ». Elle suit une formation théâtrale au Cours Florent et se lance dans un autre voyage à travers lettres et planches : elle joue Paris de fond en comble dans « Zazie dans le métro » de R. Queneau ; visite le 17e siècle de Molière où elle joue Bélise dans « Les Femmes Savantes » et fait un détour par le jeu masqué et les canevas de Commedia dell’arte au Mois Molière (Versailles) ; elle traverse l’Atlantique au son d’un pianiste de génie et interprète « Novecento » d’A. Baricco au Théâtre Darius Milhaud ; se glisse dans le creux du Rhin pour interpréter « la visite de la vieille dame » de F. Dürrenmatt et en allemand « Tango Obsessionnen » à l’Uni-Theater de Karlsruhe ; et s’arrête pour un instant au Liban où elle parcourt le feu et le sang de la mémoire de Maouwad et met en voix « Incendies ».
La prochaine étape sera la lune : Pauline découvre avec délice les joies de l’improvisation théâtrale. Elle joue dans « Déclaration d’impro » au Théo Théâtre, « Chambres avec (impré)vues », et crée avec L. Jacques le cabaret d’impro « Casino » à l’Essaion. Retour sur terre, la création démange. Elle se pinte de rire en compagnie de Karl Valentin et crée une adaptation de « La sortie au théâtre » ; invente dans « Les Fables de Bric et de Broc » un drôle de zoo d’après les fables de La Fontaine ; s’essaie à réinventer les mots dans « L’Incroyable Onomasticon » d’A. Gonze ; et va se perdre dans le monde merveilleux des Fables en se faisant « Enfabler ! »…